Patrons / Parrains

“L’Afrique pour les droits des femmes” est soutenue par des personnalités, qui par leur notoriété aident la campagne à acquérir plus de visibilité

Desmond Tutu, archevêque anglican sud-africain, s’est vu remettre le Prix Nobel de la paix en 1984 pour son combat pacifiste durant le régime de l’Apartheid. Durant toutes ces années, il n’a cessé de prôner la non-violence et de condamner ces régime aussi bien que les noirs qui réclamaient vengeance. Il fût ensuite nommé Président de la Commission vérité et réconciliation créée par Nelson Mandela en 1995, pour faire la lumière sur les crimes commis durant l’Apartheid. Les travaux de cette Commission sont aujourd’hui considérés comme l’une des pierres angulaires de la réconciliation sud-africaine.

Angélique Kidjo, est une chanteuse béninoise. Elle est ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF depuis 2002. Elle a aussi fondé La fondation Batonga qui soutient les études secondaires de jeunes filles africaines afin qu’elles puissent soutenir le développement en Afrique. La fondation offre des bourses, augmente le nombre d’admissions, veille à l’amélioration du niveau des professeurs, procure aux écoles des fournitures, encourage des programmes de mentors, explore les méthodes d’enseignements alternatives et milite pour la prise de conscience de l’importance de l’éducation des filles. Angélique Kidjo a également fait campagne au côté d’Oxfam lors de la conférence de l’OMC à Hong Kong en 2005 pour la promotion du commerce équitable et a voyagé avec Oxfam au Nord de Kenya ainsi qu’aux frontières du Darfour et du Tchad avec Mary Robinson en 2007.

Tiken Jah Fakoly est un chanteur de reggae ivoirien. Au travers de sa musique qui vise à “éveiller les consciences”, Tiken lutte contre la vente d’arme, le pillage des richesses de l’Afrique ou encore les soutiens occidentaux aux dictatures et les régimes africains corrompus. Très concerné par l’évolution sociale et politique de son pays, il écrit des textes incisifs comme ceux sur la situation électorale qui a fait suite à la disparition d’Houphouët-Boigny en 1993. Ses prises de positions lui ont parfois coûté cher. Depuis 2003, il vit exilé au Mali suite à des menaces de mort de proches du président Gbagbo. En décembre 2007, après avoir demandé au président Wade de « quitter le pouvoir s’il aime le Sénégal » lors d’un festival de rap à Dakar, Fakoly a également été interdit de territoire au Sénégal. Considérant que « l’école est la base du développement surtout pour les jeunes filles », il a lancé en 2009 la campagne “un concert une école” qui a pour but de financer la construction d’écoles dans plusieurs pays d’Afrique.

Youssou N’Dour est un chanteur sénégalais, engagé depuis longtemps pour le respect des droits humains, comme pour la libération de Nelson Mandela en 1985 ou contre la crise au Darfour en 2007. Il est ambassadeur de bonne volonté pour les Nations Unies et l’UNICEF. Mais il est surtout reconnu dans le monde de la musique: en 1996, il a reçu le prix du meilleur artiste africain, et en 1999, celui de l’artiste africain du siècle, ainsi qu’un grammy award en 2005.

Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix en 2003, est une avocate iranienne, défenseur des droits de l’homme, Elle est la première femme musulmane et la première iranienne à avoir reçu ce prix. Elle a aussi été la première femme juge d’Iran en 1974. Elle enseigne actuellement le droit à l’Université de Téhéran.

« Mon combat constant pour la justice m’amène aujourd’hui à apporter tout mon soutien à cette initiative essentielle. Je suis aux côtés de tous ceux qui lancent cet appel pour l’égalité, afin de mettre un terme aux violences et aux discriminations à l’égard des femmes en Afrique ».

Maryse Condé, est une écrivaine guadeloupéenne. Ses romans (Heremakhonon, Ségou, Desirada…) parlent des Antilles, de l’esclavage, de l’Afrique et des femmes. Elle a longtemps vécu et enseigné en Afrique, notamment en Guinée, en Côté d’Ivoire, au Ghana et au Sénégal, puis aux Etats Unis (Columbia, UCLA, Berkeley) et à Paris (la Sorbonne).

Jane Birkin, est une actrice et chanteuse britannique qui s’est toujours investit dans divers combats pour le respect des droits humains. Elles s’est notamment illustrée aux côtés de la FIDH et d’autres ONG dans le combat contre la junte militaire en Birmanie et pour la libération d’Aung San Suu Kyi et des autres prisonniers politiques.

Bafing Kul, artiste d’origine malienne, chante contre l’excision, les mariages forcés ou encore l’esclavage domestique, dans un style particulier qu’il a lui même intitulé “Appolo reggae” et qui est aussi le nom de son groupe. Il est membre de la Commission pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles (C.A.M.S) et a réalisé un film sur le sujet “ce n’est pas pour aujourd’hui”. Il se définit comme « un artiste militant pour l’Humanité, avec la musique comme seule arme contre l’ignorance et le fondamentalisme ».

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Regardez l’interview de Bafing

Nadine Gordimer, Prix Nobel de littérature en 1991, est une écrivaine sud-africaine, issue d’un père juif et de mère anglaise, elle s’est engagée très tôt dans ses écrits contre l’apartheid, Elle a ensuite su renouveler profondément sa vision et l’adapter à la nouvelle situation de l’Afrique du Sud, sans continuer à puiser son inspiration dans une période passée.

Rachid Taha, chanteur et musicien franco-algérien, Il est né en Algérie, mais vit en France depuis l’âge de 10 ans, où il a créé un groupe de rock, en 1981, carte de séjour, prônant l’intégration et la tolérance envers les immigrés.

Wolé Soyinka, Prix Nobel de littérature en 1986, est un auteur nigérian dont l’oeuvre est essentielement constituée de pièces de théatre, de nouvelles et de poésies. Pendant presque deux ans, il a été retenu comme prisonnier politique pendant la guerre civile au Nigéria après avoir été accusé de conspiration avec les rebelles biafra, alors qu’il avait appelé au cessez-le-feu. En 1994, il a été nommé ambassadeur de l’UNESCO pour la promotion de la culture africaine, des droits de l’homme et de la liberté d’expression.

Antoinette Fouque, co-fondatrice du Mouvement de Libération des Femmes (MLF) en 1968, est une militante et théoricienne des droits des femmes. En associant d’entrée procréation et libération des femmes elle a proposé un modèle postféministe et paritaire. Avec le MLF, puis avec l’Alliance des femmes pour la Démocratie (depuis 1989), elle a développé une politique de solidarité agissante avec les femmes en danger et en lutte, comme Aung san Suu Kyi, Leyla Zana ou encore Taslima Nasreen. Elle soutient les luttes des femmes dans le monde entier, qu’il s’agisse de l’excision, de l’avortement, de violence conjuguale, de leur libre expression et de leur création.

La campagne est aussi soutenue par des parrains institutionnels qui permettent à la campagne de bénéficier d’appuis indispensables au sein d’organisations comme l’Union africaine (UA), la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) ou l’Organisation des Nations Unies (ONU)

Juge Sanji Monageng, Présidente de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples.

Maître Soyata Maiga, Rapporteure spéciale de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) sur les droits des femmes.

« Chaque jour les droits des femmes sont bafoués et violés. Cette situation ne peut fondamentalement changer sans un engagement fort des femmes mais aussi des hommes. Soyons tous solidaires de cette campagne qui a mon plein soutien, pour contribuer à bâtir une Afrique digne des femmes. »

Reine Alapini-Gansou, Rapporteure spéciale sur les défenseurs des droits de l’Homme en Afrique à la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples.

Zainabo Sylvie Kayitesi, Présidente du Groupe de travail sur la peine de mort de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples.

Angela de Melo, Directrice de la Division des droits de l’homme, de la sécurité humaine et de la philosophie de l’UNESCO, ex – Vice présidente de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples.

Pramila Patten, experte des Nations Unies, membre du Comité sur l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW).

Yakin Ertürk, de nationalité turque, enseigne depuis 1986 au département de sociologie du développement de l’Université technique du Moyen-Orient, à Ankara. Elle a dirigé l’Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme (INSTRAW) de 1997 à 1999; puis la Division des Nations unies pour l’avancement des femmes de 1999 à 2001. Son mandat de 6 ans de Rapporteur Spécial des Nations Unies sur les violences faites aux femmes auprès du Conseil des Droits de l’Homme a pris fin en juin 2009.